Perugia
Je vais être d’une souplesse en revenant ! Je viens en effet d’effectuer un grand ecart avec écrasement facial. Rassurez-vous, rien de très dangereux ; c’est simplement que mon logement à Pérugia est très très différent de celui de San Mommé. Après la vie à cinq dans une petite maison un peu délabrée, me voilà tout seul dans un magnifique appart du centre ville. A choisir, j’abandonne le luxe pour un peu de compagnie.
Et encore, si je pouvais me consoler avec les souvenirs de la route de cet aprem… mais je suis lassé de tous ces beaux paysages, je n’en peux plus de ces charmants petits villages au milieu des vignes, je vomis ce soleil qui illumine le tout ! C’est bien sur complètement faux, et je ne cesse de m’en étonner. Comment, après presque deux semaines à voir autant de merveilles tous les jours, puis je encore tordre le cou à chaque virage pour essayer d’en voir encore un peu plus. On dirait qu’on ne se repait jamais de beautés, surtout quand elles sont aussi variées que celles qui me sont données à voir.
La Toscane ! Ô Toscane faudrait-il même dire. Si j’étais poète je vous en ferais long comme le bras, malheureusement vous devrez vous contentez de ma prose. Pour essayer de vous faire comprendre… bon vous imaginer la Toscane ? Vous en avez déjà entendu parler ou vu quelques images à la télé (je ne m’adresse qu’à ceux qui n’y sont pas allez là !) Bon vous l’avez bien en tête ? Et bien c’est encore mieux que ce que vous pouvez imaginer.
Et encore, je n’ai vu que la vallée du Chianti et la campagne autour de Sienne depuis les petites routes. Il faudrait y passer toute une semaine pour explorer à pied chaque colline, s’arrêter dans chaque village pour déguster un cappuccino ou un esspresso. Bref, un mois en Italie c’est trop court comme je n’arrête pas de le penser.
Perugia est une ville Etudiante dont le centre historique est perché au sommet d’une colline. Beaucoup de ville sont construit sur ce model par ici, et si je comprends bien l’intérêt défensif de la mesure, je comprends un peu moins comment se passait le ravitaillement de la population en eau potable. Je n’arrive pas au meilleur moment puisqu’à la fin de la semaine, et pour 10 jours, la ville va accueillir la fête du chocolat. Du coup, tout le centre est en ébullition sous l’effet de la construction des stands qui gâchent un peu la vue. Heureusement, il reste une partie de la ville qui est épargnée par cette pollution visuelle. En reprenant le contrôle de la ville qui avait développé une forme d’hérésie, le Pape y a fait construire une forteresse qui à recouvert tout une partie de la ville. Mais l’architecte n’a pas souhaité détruire ce qui s’y trouvait, et tout une partie de la ville est maintenant souterraine.
Tout autour, dans la région de l’Ombrie, on peut visiter de nombreuses villes médiévales, dont la fameuse Assisi (Assise) d’où est originaire Saint François. Cela me réconcilie avec nos ville Française : mise à part l’insolente Vérone, les autres villes, bien que magnifiques, ne sont pas beaucoup plus raffinée que chez nous. Je ne boude toute fois pas mon plaisir à en parcourir l’entrelacs de rues minuscules et le saupoudrage d’églises richement décorées.